Agglomération Côte Basque Adour

Conseil Départemental

14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 16:14

La page de l'opposition du Magazine de l'agglomération a été l'occasion d'exprimer l'opinion des 4 élus de gauche sur la gouverna ce de l'ACBA et du futur EPCI Pays Basque.

Dommage que, dans cette page de l'opposition, les autres oppositions n'aient pas cru bon d'exprimer leurs opinions...peut être pas si opposées à celle de Claude Olive, actuel président de l'ACBA

Cherche Président d'Agglo désespérément

Cherche Président d’Agglomération….



Le Conseil d’Agglomération de l’ACBA prend aujourd’hui des allures de fin de règne. Après des luttes de pouvoir fratricides entre les 5 maires, sous le prétexte  de la gouvernance du  syndicat de transports, nous assistons au déroulement d’une mort annoncée.

Où sont les envolées lyriques sur la mutualisation des services, sur la ville des villes que nous promettaient les 5 nouveaux premiers magistrats dans l’euphorie de leurs victoires municipales ?

Les voici aujourd’hui trônant à la table présidentielle de l’Agglo en se regardant en chien de faïence. Qui va manger l’autre demain ?
Puisqu’il va falloir transférer l’héritage à l’EPCI Pays Basque, et comme le vaincu d’hier risque devenir le vainqueur de demain, il y a urgence à ajouter des codicilles au testament. Et surtout à se partager le trésor.
On verrouille donc à tout va, afin que la future grande agglomération soit obligée, du moins dans un premier temps, de se plier aux règles actuelles de l’ACBA.

On montre combien on est attaché à l’intérêt communautaire en laissant libre cours aux réflexes protectionnistes de chaque commune. On récupère tout ce qui traîne sur les étagères.
C’est ainsi qu’au moment de récupérer 5,6 millions d’€ remboursés par l’Etat qui les avait indûment perçus dans les années 2010, en lieu et place de les affecter à un vrai grand projet communautaire (stade nautique intercommunal par exemple), chaque maire en prend sa part !
Et l’on affiche que chacun va s’en servir pour multiplier les petites actions électoralistes de proximité : bouts de trottoirs, tapis d’enrobé et autres aires de jeu sont au programme…belle ambition communautaire.

La politique touristique est l’exemple le plus criant de ce « chacun pour soi ».
Forte de compter 4 stations classées (Bayonne, Anglet, Biarritz, Bidart) parmi les 5 villes qui la composent, voilà que l’ACBA se dote, comme le bon sens l’exige, d’un office de tourisme communautaire. En attendant la grande agglomération Pays Basque, c’est une façon intelligente de défendre en commun une destination touristique alliant plages, culture, Histoire et traditions.

Mais tout en votant le principe d’une taxe de séjour communautaire, voilà que les 4 stations classées choisissent, comme la loi les y autorise, de percevoir et garder pour elles et pour leur office de tourisme municipal le produit de la taxe de séjour…
L’Office intercommunal de l’ACBA ne sera-t-il financé que par la taxe de séjour perçue à Boucau ? Une hypothèse caricaturale qui si elle se reproduit plus tard dans l’EPCI à venir augure bien mal d’une solidarité entre Côte et intérieur du Pays Basque.

Faute de perdre des années dans la reproduction de ces attitudes nombrilistes et stériles, il y a urgence à trouver un Président d’Agglomération visionnaire, enthousiaste  et convaincu.

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